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Page:Dictionnaire pratique et historique de la musique.pdf/80

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tion, qui est un trait horizontal tiré à la suite d’un chiffre, signifie que l’accord doit être soutenu aussi longtemps que cette barre a d’étendue. (Voy. Barre.)


\language "italiano"
upper = \relative do'' {
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  \override Staff.TimeSignature.layer = #-1
  <sol mi do>1 \bar "||" <sol mib do>1 \bar "||" <solb mi do>1 \bar "||" 
  <sol do,>1 \bar "||" <la fa do>1 \bar "||" <si sol mi do>1 \bar "||"  \break
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  \override Staff.TimeSignature.layer = #-1
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  do1^\markup { \backslashed-digit #5 } \bar "||" do1^\markup \center-column { \musicglyph "five" \line { \musicglyph #"zero" }} \bar "||" 
  do1^\markup \center-column { \musicglyph "six" \line { \musicglyph #"four" }} \bar "||" do1^\markup \musicglyph "seven" \bar "||"  \break
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\score {
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    >>
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    >>
  >>
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    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
    line-width = #120
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  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}

Chiffre, n. m. Caractère qui représente les nombres. La notation musicale fait usage des Ch. arabes pour indiquer le calcul des durées, dans la mesure ; le choix des doigts à employer, dans le jeu des instruments ; les accords à placer au-dessus de la note fondamentale, dans la basse chiffrée (Voy. Chiffrage, Doigté, Mesure.) Les anciennes tablatures (voy. ce mot) étaient des systèmes de notation instrumentale qui faisaient usage soit de Ch., soit de lettres, pour représenter, au lieu du son à produire, la manière de l’obtenir sur le manche ou le clavier de l’instrument. Plusieurs méthodes de notation proposées depuis Davantès (xvie s.) repose sur la substitution des chiffres aux figures de notes. (Voy. Notation chiffrée.) Les sept premiers Ch. romains désignent, dans la théorie de l’harmonie, les 7 degrés de la gamme diatonique et, dans la technique instrumentale, les 7 positions du jeu du violon.

Chiffrer, v. tr. Mettre sur les notes de la basse les chiffres indicateurs des accords.

Chifonie, n. f. Au moyen âge, l’un des noms de la vielle à roue. Ceux qui en jouaient étaient appelés chifonieurs ou chifrineurs.

Chironomie ou Cheironomie, n. f. Gesticulation manuelle destinée à remplacer la lecture des notes, dans l’enseignement élémentaire. On en découvre le principe dans les plus anciennes traditions musicales de l’Inde. Les maîtres de chant du moyen âge s’en servaient pour l’instruction des enfants, et le procédé se régularise dans la figure de la main, dite main guidonienne (voy. ce mot). Partiellement renouvelé par Bocquillon-Wilhem (1830), il a été encore une fois proposé de nos jours, sous le nom de phonomimie. Les éducateurs des sourds-muets recourent à des gestes analogues pour suppléer à la parole.

Chiroplaste, n. m. Système de tringles adapté au clavier du piano par Logier (1814) pour soutenir et diriger les mains de l’élève. Le succès de cet appareil, dont son inventeur avait fait le fondement de toute une méthode d’enseignement, parut établi pendant quelques années, en Grande-Bretagne et en France. Il fut remplacé par le guide-mains, qui succomba à son tour sous le ridicule.

Chitarrone, n. m. ital. Variété romaine de théorbe (voy. ce mot).

Chœur, n. m. Réunion de chanteurs exécutant un morceau de musique, soit à l’unisson, soit à plusieurs parties, chacune des parties étant tenue par un plus ou moins grand nombre de voix. Les combinaisons pour former un chœur varient quant à la disposition et au nombre des parties. Le Ch. à l’unisson est l’exécution purement homophonique d’une mélodie. C’est le mode d’exécution du chant liturgique et, sauf de rares exceptions, du chant populaire. Le Ch. à voix égales est composé de plusieurs parties harmoniques distinctes écrites dans les mêmes limites vocales. Le Ch. à voix mixtes comprend autant de voix différentes que de parties ; son type principal est le Ch. à 4 voix mixtes, composé des parties de soprano, alto, ténor et basse. Le double Ch. est formé de deux groupes, distincts et complets en eux-mêmes, qui s’opposent, se répondent et se confondent, au gré du compositeur ; son type primitif est l’antiphonie, ou alternance de deux Ch. à l’unisson ; les cori spezzati des maîtres vénitiens de la fin du xvie s. étaient des doubles Ch. à plusieurs voix, formés de chanteurs placés sur deux tribunes opposées. Les contrepointistes du xve au xviie s. ont écrit des œuvres à triple, quadruple Ch. et davantage : mais le nombre total des voix, à cette époque, dépassait rarement la trentaine. Le goût des exécutions par masses a pris naissance au xviiie s. et s’est traduit par la fondation de sociétés chorales permettant l’organisation de concerts à gros effectifs. Le rôle dévolu au Ch. dans l’opéra tendant à se restreindre et même à disparaître des œuvres récentes, c’est vers l’oratorio et la musique de concert que se tournent les maîtres pour réaliser de grands effets de sonorité vocale. (Voy. Concert, Festival, Oratorio, Orphéon, Société.) || Dans la musique instrumentale, le mot Ch. a été appliqué : 1o à l’accord du luth et d’autres