Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, VII.djvu/433

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JARVIS.

Je ne m’en aperçois que trop, et le cœur m’en saigne. Cependant il me semble… Mais voici quelqu’un.


Scène III.

MADAME BEVERLEY, CHARLOTTE, JARVIS,
LUCY, STUKELY.
LUCY.

Monsieur Stukely, madame.

STUKELY.

Mesdames, j’ai l’honneur de vous souhaiter le bonjour. Monsieur Jarvis, votre serviteur. Madame, oserai-je vous demander où est mon ami ?

MADAME BEVERLEY.

J’allais vous faire la même question. Est-ce que vous ne l’avez point vu aujourd’hui ?

STUKELY.

Non, madame.

CHARLOTTE.

Ni la nuit dernière.

STUKELY.

La nuit dernière ! Est-ce qu’il n’est pas rentré ?

MADAME BEVERLEY.

Non, n’étiez-vous pas ensemble ?

STUKELY.

Pardonnez-moi, madame ; du moins une partie de la soirée ; mais depuis nous ne nous sommes pas revus. Où se sera-t-il arrêté ?

CHARLOTTE.

Monsieur, j’aurais une question à vous faire ; c’est comment vous entretenez la fureur du jeu dans un homme que vous appelez votre ami ?

STUKELY.

Madame, cette question n’est pas nouvelle. J’ai déjà eu l’honneur de vous répondre plusieurs fois qu’un de mes plus