Page:Discours prononcés au cours de la cérémonie en l'honneur de M. le baron Pierre de Coubertin, 1932.djvu/12

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mesure, il faut à tout prix que, par contre, les psychismes locaux et régionaux soient sauvegardés dans ce qu’ils ont d’organiquement sain, et l’on ne voit guère que les cités qui puissent jouer ce rôle protecteur, comme vous l’avez si bien montré.

Mais, honoré et cher Monsieur, le temps dont je dispose m’oblige à ne pas poursuivre mes réflexions.

En vous réitérant l’hommage de notre Université, vous me permettrez en même temps de l’adresser à Mme de Coubertin, qui vous a constamment soutenu dans la lourde tâche que vous avez accomplie.



Les chanteurs de l’Union Chorale de Lausanne exécutent un chœur, « Le Petit Village », de Jacques-Daleroze, symbolisant opportunément le particularisme du pays vaudois.




Discours de M. le Comte de Baillet-Latour

Président du Comité International Olympique
Mon cher président et ami,

Les membres du Comité International Olympique s’associent de grand cœur à la manifestation de sympathie et de respect dont vous êtes aujourd’hui l’objet et remercient la Providence de vous avoir accordé la vive satisfaction que vous devez éprouver de voir l’épanouissement complet de l’œuvre que vous avez fondée.


Leur foi en vous est si grande qu’à leur contact tous nos nouveaux collègues, eux aussi, sont anxieux de s’imprégner de votre doctrine et ne cherchent d’autres directives que les vôtres.

Leur unique désir est, en inspirant à la jeunesse des pays où ils représentent le Comité le respect des principes qui sont à la base de l’Olym-