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Page:Dixains réalistes, 1876.djvu/35

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XXXI

Versailles où l’éclat des roses s’échelonne,
les jardins suspendus jadis à Babylone,
et les fruits de rubis des Mille et une Nuits,
ont charmé longuement mes innocents ennuis,
Mais, à présent, mûri par notre époque triste,
je fuis ces visions qui poursuivent l’artiste,
et mon regard rêveur s’abaisse volontiers
vers la loge, où, contents, végètent mes portiers :
Près du carreau poudreux où l’homme fait sa barbe
j’aime le petit pot où croupit la joubarbe.

C. C.