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Page:Docquois - Le Poème sans nom, 1919.djvu/157

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151
LE POÈME SANS NOM.


CXXIII


Par toute la maison j’erre.
Tout ce dimanche matin :
Je souffre d’être incertain
Sur ta vraie humeur, ma chère.

Or, vois combien exagère
La malice du destin !
En préparant son festin.
Voilà qu’une ménagère,

Voisine dont, jusqu’ici,
Je n’avais pas eu souci,
Inlassablement chantonne,

Rendant mon cas plus mauvais
La romance monotone :
Non, tu ne sauras jamais !…