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Page:Docquois - Le Poème sans nom, 1919.djvu/159

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LE POÈME SANS NOM.


CXXV


Si les gens du commun sont dehors,
Il convient, ma chère, que je sorte ;
Car, enfin, je suis, moi, de leur sorte :
Commun d’âme et de cœur et de corps.

Ce n’est plus comme avant ! Car, alors,
Le seul fait de frapper à ta porte
Me classait dans la rare cohorte,
Me donnait de mondains passeports.
 
Désormais, je n’ai plus « de la branche » !
Au jardin des Orbots, ce dimanche,
Je vais faire parler l’arroseur.

« Osez-vous ! » diras-tu. Certes, j’ose.
Par ce simple et vulgaire causeur
J’apprendrai, peut-être, quelque chose…