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Page:Docquois - Le Poème sans nom, 1919.djvu/197

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191
LE POÈME SANS NOM.


CLVII


À ce reproche, tu t’irrites,
(Oh ! tu n’as pas tout à fait tort)
Et tu dis, d’une voix qui mord :
« Cet assiégeant, selon les rites,

« Déclare, plus tard, sans mérites
Les agréments d’un château fort,
Parce qu’il succomba d’abord,
Sans résistances hypocrites !

« Et, par contre, bien entendu,
Si ce château fort, » poursuis-tu,
« Eût différé d’ouvrir sa porte,

« L’assiégeant eût tourné ses pas.
Tôt, vers quelqu’autre place forte !
— Ma chère, n’exagérons pas.