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Page:Dom Bougre aux États Généraux ; La Sultane Rozréa.djvu/22

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crier quand on le leur propose, elles disent qu’il y a deux jours, elles ont refusé dix louis pour cela ; elles se font presser, enfin, elles feignent de se rendre aux désirs ardents du miché, et à l’envie de savoir comment ça fait. Salive, pommade, suif, tout est mis en usage, puis les ah ! les grincements de dents. Elles mordent dans la couverture pour étouffer les cris, et jurent après l’opération de ne plus la subir. Au bout de huit jours, elles ne reconnaissent plus le paillard, et elles lui font le même tour de passe-passe.

La seconde espèce est de ceux qui enculent leurs propres femmes, c’est ordinairement un acte de despotisme et de tyrannie de la part du mari ; si on le lui refuse, il boude, il jure, il retranche la pension, plus de spectacle, plus de promenade, et pis que cela, il fait jeûner le con, qui, au bout de quelque temps, persuade à son voisin d’avoir pitié de lui.

Dirai-je qu’il est des hommes qui abusent de la religion pour loyoliser leurs femmes ; qui leur prouvent, lorsqu’elles n’ont pas d’enfants, qu’elles peuvent concevoir par l’anus, et que la thèse d’un louis à la main, avec l’approbation de la Sorbonne, forcent la pau-