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Page:Donnay - Autour du Chat Noir, 1926.djvu/67

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Ressemblent à des éclopés.
Comme elles sont tristes, les choses !
Les grands vases n’ont plus de roses,
Et les bronzes, enveloppés

Dans leur mousseline décente,
Ont un air mystique et troublant,
Et semblent porter le deuil blanc
De leur chère maîtresse absente.

Le salon, ainsi recouvert,
Fait l’effet d’un jardin de rêve
Qui, l’été, se mettrait en grève
Pour ne refleurir que l’hiver.

Tandis qu’une tristesse douce
Envahit ceux qui sont restés,
Et, dans ces murs inhabités,
Couvre leur cœur… comme une housse.