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Page:Dorvigny - Ma Tante Geneviève, ou Je l’ai échappé belle, 1800.djvu/176

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MA TANTE


» hier au soir, et les motifs innocens de cette inflammation-là !… — Eh bien, morbleu, madame ! quand cela serait, qu’en pouvez-vous dire ? et avez-vous sujet de vous en plaindre, puisque c’est vous qui en avez profité.

» — J’ai à dire que je suis très-mécontente de votre conduite, et que si vous continuez, je me séparerai de vous, et vous ferai rendre ma dot, qui fait bien les trois quarts du fond de votre étude… Réfléchissez à cela… et, pour commencer à m’assurer de vous, j’ordonne à cette belle fille-là, qui goûte avec le maître, et qui dîne avec les clercs, de décamper à l’instant de chez moi.

» Ah jarni ! madame, reprit plus haut qu’elle encore Geneviève, il n’y a pas besoin d’ordonnance de votre part pour ça, c’était ben déjà décidé de la nôtre, et c’est moi-même qui vous ordonne de chercher des filles qui se nourrissent de pain sec, et qui aient encore,