» toujours pas qu’on ne soit sage quand
on le veut… Oh, oui ! toutes réflexions
faites, il y a plus de profit à
servir de modèle aux peintres qu’à
être cuisinière chez un procureur, à
jouer avec ses clercs, à prendre des
leçons de broche de monsieur de Lafleur,
et à recevoir des lavemens du
petit Anodin. Souviens-toi bien de
ça, ma chère Suzon. Tous ces gens-là
ont vu tous tes secrets également, et
pourtant il n’y a que les yeux du
peintre qui aient payé leurs regards…
deux louis pour deux petites heures !
c’est sainte Suzanne ta bonne patronne,
qui t’a envoyé cette bonne aubaine-là !…
Nous retournerons chez le
peintre, pas vrai, ma nièce ?
» Eh mais, ma tante, comme vous voudrez… Cependant se mettre toute nue comme ça devant le monde !…
» Oui, j’entends ben. La première fois ça doit coûter beaucoup ; mais tu te souviens de la réflexion que j’ai