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Page:Dorvigny - Ma Tante Geneviève, ou Je l’ai échappé belle, 1800.djvu/290

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MA TANTE


» enfin, qu’il y avait d’autre hôtel dans Paris que celui de sa maîtresse, et que puisque madame ne voulait plus m’y garder, j’en savais où l’on me trouverait bonne à quelque chose, et où je ne serais pas réduite à porter les enfans d’une cuisinière ».

Cette réplique cavalière la mit dans une colère furieuse… Je la laissai pester après moi, et je m’en fus retrouver la bonne dame qui m’attendait sur le même banc où je l’avais quittée. Nous partîmes ensemble ; elle prit un fiacre au bout de la place, et nous arrivâmes chez elle.

Mais, ma nièce, notre lampe va finir, ta robe avance, et tu l’achèveras demain pendant que je te continuerai mon histoire. Couchons-nous.

Nous nous couchâmes donc, et bonne nuit au lecteur.