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Page:Dorvigny - Ma Tante Geneviève, ou Je l’ai échappé belle, 1800.djvu/81

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GENEVIEVE.


» âge… Au surplus, c’est de ma nièce qu’on vous a parlé, et que v’là ».

Et elle vint me prendre derrière la porte où j’étais encore toute confuse, et me fit avancer.

« Oh ! je n’en veux pas, cria à son tour vivement la procureuse, elle est trop jeune. Si fait bien moi, j’en veux, reprit le procureur, en se déridant… Ah ! parlez-moi de celle-là. C’est positivement comme cela qu’il me la faut. Approchez, mon enfant, et n’écoutez pas madame. C’est moi qui suis le maître ici, et qui paie les gages. — Oh ! monsieur, contentez-vous de choisir vos clercs, et de les renvoyer à propos de botte, comme vous faites si souvent ; moi, je veux avoir l’inspection sur les femmes qui entrent ici. — Madame, mes clercs sont chez moi pour faire ma besogne, et si je les renvoie, c’est qu’apparemment je trouve qu’ils n’en font pas assez… ou même quelque-

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