Page:Dostoïevski - Le Rêve de l’oncle, trad. Kaminsky, 1895.djvu/138

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Pourtant…

— Si vous ne voulez pas, soyez-en donc pour un nez d’une aune ! Que m’importe ? J’ai pitié de vous et vous posez ? Est-ce pour moi que je travaille ? Je quitterai la maison dès ce soir. Pavel Alexnndrovitch, à contre-cœur, se penche vers la fente. Son sang bout dans ses artères ; il ne comprend rien à ce qui se passe autour de lui.

VIII

— Alors, vous vous êtes bien amusé, prince, chez Natalia Dmitrievna ? demande Maria Alexandrovna en jetant un regard rapace sur sa proie future.

(Elle commence à dessein les hostilités de la manière la plus innocente. Son cœur bat d’émotion.)