Page:Dostoïevski - Le Rêve de l’oncle, trad. Kaminsky, 1895.djvu/217

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Étonnamment belle ! Et sais-tu ?… des fô-ormes !

— Eh bien, au revoir, petit oncle, je descends ! Et vous…

— Comment ? tu me quittes ? s’écrie le prince effrayé.

— Non, petit oncle, seulement nous ne descendrons pas ensemble. Moi, d’abord, vous ensuite. Ce sera mieux.

— Mais oui… mieux. Il faut justement que j’aille noter une pensée capitale.

— C’est cela, petit oncle, notez votre pensée, et puis venez sans retard et dès demain matin…

— Demain matin, chez l’archiprêtre… absolument, chez l’archi-chi… Charmant ! Sais-tu, mon ami, qu’elle est étonnamment belle ? Quelles fô-ormes ! S’il me fallait absolument me marier, alors… je…

— Que Dieu vous en garde, petit oncle !

— Mais oui… garde… Eh bien, au revoir, mon cher ! J’y vais tout de suite. Je vais seulement noter… À propos, je voulais