Page:Dostoievski - Les Pauvres Gens.djvu/251

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moi, nous vivotons. Pourquoi nous avez-vous envoyé tant d’argent, Makar Alexéiévitch ? Ce n’était pas nécessaire du tout. Ce que nous avons nous suffit. À la vérité, il nous faudra bientôt de l’argent pour déménager d’ici, mais Fédora compte être payée par quelqu’un qui lui doit depuis longtemps. Je garde, d’ailleurs, vingt roubles pour les besoins urgents. Je vous renvoie le reste. Ménagez l’argent, je vous prie, Makar Alexéiévitch. Adieu. Vivez tranquille maintenant, portez-vous bien et soyez gai. Je vous écrirais plus longuement, mais j’éprouve une fatigue terrible. Je ne me suis pas levée hier de toute la journée. Vous avez bien fait de me promettre votre visite. Venez me voir, je vous prie, Makar Alexéiévitch.

V. D.

11 septembre.

MA CHÈRE VARVARA ALEXÉIEVNA !

Je vous en supplie, ma chérie, ne vous séparez pas de moi maintenant, maintenant que je suis parfaitement heureux et content de tout. Mon amie ! N’écoutez pas Fédora, et je ferai