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Page:Doumergue - Discours à la nation française, 1934.djvu/120

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Elle mérite toute la sollicitude du gouvernement, qui ne lui fera jamais défaut. Je me garderai bien de la confondre avec la minorité turbulente, indisciplinée et généralement peu attachée à l’accomplissement de sa tâche professionnelle qui s’efforce, et trop souvent par la menace et même par la violence, de lui persuader que les fonctionnaires ont pour mission, non pas de servir l’Etat, mais de l’asservir.

Si l’Etat, par faiblesse, pouvait se prêter à cet asservissement, nous pourrions considérer comme prochaine la fin d’une France grande, forte et libre. Notre porte serait largement ouverte à ceux du dehors qui voudraient, eux aussi, nous asservir.

Pas plus que moi, vous ne sauriez l’admettre. C’est ce qui me permet de croire