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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/152

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soient tous en cinq minutes en costume civil.

Il appelait costume civil l’habit dont chacun se revêtait pour aller à la découverte dans les villes. Le jeune homme s’inclina de nouveau et sortit sans prononcer un seul mot.

— Mais que voulez vous faire, lui dit Louise ; prétendez vous m’initier à vos abominations. Épargnez-moi, je vous prie, la vue de ces figures horribles.

— Ne craignez rien, vous me saurez gré de ma démarche. ”

Comme il achevait ces mots, les brigands entraient et faisaient chacun l’inclination de respect dont le jeune homme venait de donner un spécimen. Louise vit alors qu’elle se trouvait entre les mains du grand maître des voleurs. Cette découverte lui fit plus de bien que de mal, car cet