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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/167

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se frayaient à travers les ronces et les broussailles.

Nous lui laisserons faire ce pénible pélerinage et nous la reverrons à la troisième nuit depuis son départ de Chateaugay. On peut se figurer où en étaient réduites ses forces après trois nuits d’un pareil voyage. À peine avait-elle pris quelque repos dans les petites loges intermédiaires où ils avaient passé les trois jour d’intervalle depuis leur départ. Ce fut avec des peines extrêmes qu’elle se traîna jusqu’à l’entrée de la loge No 146… L’entrée de cette loge était bien différente de celle No 147. Elle ne se trouvait ni sous une pierre, ni même dans le bois ; mais près d’une ville et dans une maison habitée par un des membres du congrès américain. Trois des domestiques du noble sénateur faisaient partie de la Bande. Ils n’é-