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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/170

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VIII



ILS avaient donc pris la voie du sous-terrain, et en peu d’instants ils se trouvaient entourés de tous ceux qui composaient cette bande. En passant dans la maison du sénateur, Louise s’était sentie soulagée en aspirant l’air pur qui alimentait ce palais. Elle oublia un instant les richesses du vieux caveau en voyant l’honnête somptuosité d’un appartement qu’elle savait n’être pas fréquenté par une société telle que celle qui liait son sort. Mais ce court prestige de bonheur s’effaça dès ses premiers pas dans ce second repaire.

Les brigands étaient sur leur départ pour une expédition ménagée de lon-