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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/177

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cette scène était parfaitement éclairée par une lampe suspendue à l’ouverture. Le sang coula sur le parquet, et notre brigand criait toujours. Il en était resté quatre pour garder le caveau. Au moment du coup de feu, ils arrivèrent à la course leurs poignards à la main. Louise se crut à sa fin. Cependant le Grand n’était blessé que légèrement au bras. Il s’était relevé comme les quatre brigands entraient. Ceux-ci le voyant blessé s’étaient jetés sur la jeune fille en levant leurs poignards. Tout Son courage céda en cet instant, elle tomba sans mouvement. Les brigands la relevèrent. Le Grand, malgré son état d’ivresse, leur cria :

— Point de meurtre, point de sang. »

Ils la tenaient sous une dure étreinte. Sa tête était tombée en arrière et tout son corps restait dans une immobilité mortelle. Ils la crurent elle-même