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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/183

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par deux soldats elle parvint devant le capitaine qui se tenait près de l’ouverture du caveau avec une partie de son détachement.

— Quelle est cette prise, demandat-il ? »

— Capitaine, dit l’un des soldats, c’en est une que nos anneaux ne peuvent prendre, et nous l’avons jugée digne de votre poignet. »

— C’est bien, allez, j’en aurai soin. »

Et ils partirent. Louise n’avait pas la force de se soutenir, elle tomba à terre, se mit à pleurer, en implorant la protection du capitaine. Il ne parlait pas Français, mais l’expression de la figure de la jeune souffrante, lui en dit assez pour l’émouvoir et le disposer en sa faveur. Il appela trois soldats, leur ordonna de la conduire, non à la prison, mais à sa propre demeure. Il donna alors des