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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/192

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homme dont, elle pouvait attendre quelque secours, qu’elle avait échappé à cet abîme d’infamie et de honte. Son sommeil cette fois fut doux et paisible. Le commencement en fut, il est vrai troublé par des songes qui tenaient encore aux dernières périodes de sa vie. Mais le reste fut semé des plus belles illusions de bonheur et de joie ; Elle avait retrouvé son amant, et vivait près de lui, après l’avoir réconcilié avec sa famille. Ces doucereux songe berçaient encore son esprit, quand le médecin l’éveilla vers trois heures de l’après-midi. Ses forces étaient pleinement reconquises ; et sauve une assez grande douleur à la tête, elle se sentait presqu’entièrement rétablie. Le médecin renouvela les appareils et déclara qu’avec le repos de l’esprit et du corps, elle ne pouvait tarder d’entrer en pleine convalescence.