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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/226

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de l’état de son persécuteur obstiné. Il avait raconté en détail son aventure à ses amis, en omettant avec soin tout ce qui aurait pu donner une idée défavorable du caractère de St. Felmar, qui méditait néanmoins toujours sa vengeance contre son sauveur inconnu. Ils n’en pouvaient croire à ses paroles. Le passage du Sault St. Louis était une chose inouïe et regardée comme physiquement impossible.

Aucune nouvelle sur Louise n’était encore parvenue. Gonzalve devenait de plus en plus triste et absorbé par ses chagrins et ses inquiétudes. Un événement auquel personne ne s’attendait, vint partager son cœur entre la douleur et l’espérance. Les armées Républicaines étaient en grande partie dans les environs de Montréal. Chaque jour ils fesaient