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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/246

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cou de son cher amant, Mathon avait senti une certaine humidité collante Elle se regarde les mains ; elle le trouve toutes noires :

— Ah ! mon cher Bossendos ! y-t-on matyrisé…

— Oui. Ils ont-z-insulté la plus belle partie de mon corps.

— Tiens, Bossendos, vois-tu ; ce polissons là sont jaloux de n’être pas si ben fait qu’toué. Viens-ci que j’te fasse la curée. »

Au moyen de savon et d’une brosse qui eût pu déchirer le bois, elle lui fait bientôt disparaître ces stigmates outrageants. Après quelques caresses à sa bien-aimée Mathon, il reprit ses habits qu’ils avaient jetés dans la maison, et s’en retourna triste et furieux de l’aventure.

Le soir suivant était jour de visite chez sa belle. Il se prépara de bonne