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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/30

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— Oh le reste est : facile. : Le coup leur paraîtra si importait qu’ils partiront pour plusieurs jours. Nous les supplierons de nous permettre de les accompagner. Ils auront besoin de guides et nous leur en servirons très probablement ; et j’attends le reste des faveurs de la nuit. Tiens, comme ma main est dans la tienne, ton couteau et le mien feront la même affaire.

— Eh ! bien voilà les projets finis ; faisons maintenant le partage de leur dépouille et voyons ce qu’il faudra faire pour nous soustraire nous mêmes aux vilains couteaux. Pour moi je suis d’avis que nous passions, au camp ennemi. Nous y serons reçus comme des princes ; et s’il faut combattre contre les tyrans qui nous tiennent à la règle, nous combattrons. Il y en a encore d’autres à qui j’aimerais bien