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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/317

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n’était pas encore formulée qu’il répondit affirmativement avec toute l’assurance et la fierté que pouvait lui inspirer son honteux empressement. Quand le ministre s’adressa à l’épouse, elle tourna les yeux, vers la nef ; et un silence solemnel captiva l’attention de toute l’assemblée. L’ombre de Gonzalve lui apparut en ce moment… elle, poussa un cri perçant et tomba sans mouvement… Ce cri excita un murmure formidable dans toute l’église. Malgré la dignité du lieu, personne ne put retenir un certain murmure de joie. Les figures s’animèrent de satisfaction. Elle n’avait pas prononcé ses vœux. On s’empressa de la porter hors de l’église. Le prêtre continua paisiblement le sacrifice. Mais la foule sortit pour voir le corps inanimé de la jeune fille. On la plaça dans une voiture qui reprit tranquillement la voie de la maison.