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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/349

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une seconde valse. Il la lui rendit légère en la portant continuellement sur son bras. Il la fit asseoir ensuite loin de son père et de Brandsome qui jurait à St. Felmar de faire payer cher à ce jeune homme son insolente courtoisie. Mais il se contenait, disait-il, afin de ne pas troubler la fête par un éclat.

Gustave ne prenait néanmoins aucune part au plaisir général. Pour soutenir son rôle d’ancien ami d’Alphonse il se tenait toujours près de lui, quand celui-ci n’était pas occupé à multiplier les divertissements. Il était en proie à un désespoir rongeur depuis la soirée du jardin. La lettre de sa sœur lui semblait quelque peu mystérieuse. Il la voyait partout si enjouée qu’il ne pouvait concilier ce qu’elle lui disait avec ce qu’il voyait. Louise avait néanmoins pris sur elle