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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/426

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étaient entrés dans nos caisses. Je trouvais partout une organisation qui flattait ma petite royauté. Je ne passais qu’un jour ou deux dans chaque loge. Mais ils étaient on ne peut mieux fêtés. J’ajoutai beaucoup à mon code dans ma visite. Je parcourus ainsi toute l’étendue des deux Amériques. Les États-Unis contenaient à eux seuls cent cinquante loges. Mon siège royal était à la Jamaïque. J’y avais une caisse de trois millions à ma propriété personnelle. J’endurais pu accumuler trente si je l’avais voulu mais ce que j’avais était suffisant pour tous les cas de mauvaise fortune. Je recevais annuellement de chaque loge un tribut de deux cents louis ; ce qui ; me faisait un revenu clair de quarante mille louis. Mon système de rapine en améliorant le sort des victimes augmentait aussi les produits de nos courses. Le secrétaire de chaque loge