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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/429

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gion malgré le peu de relations que je professais ouvertement avec elle. Les plus douces distractions de mes voyages, je les ai dues à la foi de mon enfance et aux ministres d’un Dieu que ma vie semblait affronter. Dans mes visites à mes différents sujets, j’eus beaucoup de rapports avec les prêtres catholiques qui se trouvaient sur mon passage. J’avais un double but en explorant cette branche de la société. Celui de faire revivre des souvenirs encore pleins de charmes et en second lieu d’étudier leur manière de vivre afin d’en tirer un profit pour ma profession et de servir la religion en même temps. Sur trois cents à peu près que je visitai dans le cours de douze mois, je trouvai dix prêtres dignes de mon attention et favorables à mes vues. Je dois aussi faire entrer dans ce nombre quelques ministres de