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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/447

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avec tant d’abondance que mes deux domestiques ne pouvaient fournir à me les rendre. Mon cheval aussi orgueilleux et fier que son maître s’était arrêté en face de la galerie. Je ne m’appercevais pas de l’inconvenance de cette pause, tant j’étais occupé à considérer une de ces dames, qui après avoir lancé une couronne de lys m’examinait aussi de son côté avec une attention extrême. Enfin après quelques minutes de cette muette stupéfaction, nous nous reconnaissons …………C’était Alpina………… mon amour propre fut en ce moment plus fort que ma surprise. Ma figure prit l’expression d’un, sévère dédain… et un sourire d’amère ironie contracta mes lèvres. Quant à elle, elle finit la scène comme le font les épouses ou les amantes infidèles. Elle s’évanouit et se renversa sur le