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Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 1, 1901.djvu/145

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— Parfait ! fit le sous-officier regardant Tapin en connaisseur ; il est bien bâti, ça pourra marcher !… Et d’abord tu te rappelleras, garçon, que le cheval il est le complément du cavalier… dont auquel que, pour le mener, il faut du genou, du poignet, du cœur et de la tête. C’est subséquemment comme qui dirait…


S’il ne fut pas brillant, du moins s’en tira-t-il à son honneur.

— Non ! ne lui explique pas la théorie équestre, dit Bernadieu en souriant de la faconde du vieux cavalier. Mets-le d’abord en selle. Je me charge du reste.

Romulus fit amener un cheval, fait exprès, déclara-t-il, c’est-à-dire très doux, très bien dressé, sans l’ombre d’un défaut. Puis, il montra au gamin la façon de se mettre en selle, la place des rênes en mains.