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Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 1, 1901.djvu/156

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rine, à Lison et aux Sansonneau. Trotte !… Dépêche-toi et sois prêt pour demain matin.

— Nous partons à cheval ?

— Ah ! mais non ! tu laisses Mirliflor à Paris… Nous partons en poste.

Et, devant la mine déconfite de son protégé :

— Rassure-toi ! Je trouverai là-bas un cheval pour te monter.

C’est ainsi que le lendemain, à l’hôtel de la poste aux chevaux, rue du Bouloi, on put voir Catherine, Lison et maître Sansonneau lui-même pleurer en voyant leur petit ami et le général Bernadieu monter en « berlingot », sorte de cabriolet à quatre roues, attelé de deux chevaux, dont l’un était monté par un postillon à perruque.

Puis la voiture partit avec fracas sur le pavé raboteux et disparut au tournant de la rue.

Les deux voyageurs étaient encore une fois en route pour la gloire ! »