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Page:Driant - L’invasion noire 1-Mobilisation africaine,1913.djvu/27

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En quelques heures un bûcher haut de deux étages les recouvrait.

Une flamme jaillit, monta, se tordit, et bientôt de la superbe mission qui la veille s’était arrêtée là, de cette troupe vaillante pleine d’enthousiasme et d'espoir, il ne restait plus qu’un tas de cendres que le vent du matin allait disperser dans la broussaille.

A Rome on ne devait connaître cette issue fatale que dix mois après.

L’Invasion noire venait de frapper son premier coup, prélude des hécatombes sans précédentes qui allaient ensanglanter l’Europe.