cuteur un regard enflammé. Et tu as osé venir vers moi ; mais tu ne sais donc pas ?… Mais je donnerais ma vie pour faire disparaître du monde le nom de ton pays maudit !
Tu connais mes projets, dis-tu ; non tu ne les connais pas, car tu saurais qu’en attaquant la race blanche, c’est l’Angleterre surtout que je veux atteindre.
Et tu veux m’aider, dis-tu ; mais tous les Anglais sont des traîtres et des fourbes ; tu viens pour me trahir comme je l’ai été une fois déjà par tes pareils. Ah ! misérable insensé ! tu ne connais pas le sultan Abd-ul-M’hamed : car tu n’aurais pas prononcé devant lui ce nom… qu’il exècre…
— Nul ne l’exècre plus que moi, dit le prisonnier, qui pendant cette violente sortie avait conservé le plus grand calme.
— Tu mens ; tu viens ici pour m’espionner : tu vas mourir.
— Je ne mens pas ; j’ai embrassé l’islamisme pour devenir
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