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Page:Du Camp - Souvenirs d’un demi-siècle, tome 1.djvu/11

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des souvenirs un peu décousus, non point tout à fait sous l’impulsion de mon raisonnement, mais au hasard de ce que j’ai appris et de ce que j’ai retenu ; si les faits ne se suivent pas rigoureusement, s’il y a des lacunes, c’est qu’à ma propre chaîne il manque plus d’un anneau. Que le lecteur veuille bien s’imaginer que je suis venu causer avec lui, un soir, au coin du feu, les pieds sur les chenets, et qu’il me pardonne mes radotages.

Maxime Du Camp.
Baden-Baden, 11 juillet 1882.