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Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/24

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PERVERSE

ses reins cambrés, ses cheveux flottèrent, luxurieusement fauves et lumineux.

Paula, haletante, attendait toujours.

Elle vit son père prendre dans ses bras cette femme et l’emporter sur sa couche. Lui-même, hâtif, se débarrassa de ses vêtements, l’espace de soins intimes, le temps de parfums jetés à poignées sur des seins hardis ; et corps mêlés, corps nus, s’enfouirent dans un mélange de chairs pantelantes, aux ac-