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Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/301

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XXII

LA FIN

Une fois seule, bien seule, avec Ketty, Paula de San-Pedro s’aperçut qu’elle regrettait son père et qu’elle aimait sa fille ; elle augmenta le deuil de ses vêtements et consacra ses loisirs à l’éducation de l’enfant.

Au premier soleil, à l’éclosion des premiers lilas, Paula de San-Pedro, qui n’était point ou que peu sortie de l’hôtel Bristol depuis la mort de son mari, voulut aller au Bois avec Ketty.

Ketty devenait le bébé gentil qui ouvre avec des gazouillis son bec rose ; tellement les enfants tout petits ressemblent aux