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Page:Du Sommerard - Notices sur l’hôtel de Cluny et le palais des Thermes.djvu/224

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NOTES.

sur une place où sa forme, sa proportion et sa couleur briseront les lignes, diminueront l’échelle et rompront l’accord des monuments environnants, essayez d’y placer, ne fût-ce que pour en laver les souillures, un groupe de grandes figures en bronze, à eaux fortement jaillissantes, comme qui dirait le Neptune, l’Apollon de Versailles ou pièces équivalentes, jouant incessamment et sans attendre l’ordre de M. le maire, et vous m’en direz votre avis.


(T), page 88.

Ce commissaire avait régné sur la France pour un cinquième en occupant un de ces trônes que Bonaparte fondit en un seul. Cette position élevée, dont nous reconnaissons qu’il n’abusa pas, et son rôle nouveau d’amateur, devaient lui sembler étranges lorsqu’il se reportait à la proposition qu’il fit à la convention, comme ministre de la justice, « de brûler toutes les anciennes chancelleries et tous les titres de ces hommes dévorés du désir d’être grands, » si surtout les lambris dorés du Luxembourg ne lui avaient pas fait oublier son modeste cabinet de Rennes. Ce meuble était resté enfoui dans une maison de campagne, d’où les offres les plus brillantes ne purent le tirer. À la mort de ce feu roi, les matadors du commerce de Paris exploitèrent, selon l’usage, sa succession mobilière ; ce beau cabinet qui leur échut allait être réduit à sa valeur intrinsèque. Prévenu à temps, M. D* a pu lui conserver, jusqu’à nouvel encan, la valeur idéale qu’on peut lui assigner, sans craindre d’excéder le prix de sa confection.