Mon père, votre fils revient du camp.
Mon fils, allez manger.
Mon père, toutes les fois que je sors, et que je reviens vous voir, vous êtes toujours ravi de me voir de retour ; aujourd’hui, je vous trouve tout triste ; les larmes coulent de vos yeux : je ne sais d’où cela vient. Quelqu’un vous a-t-il offensé ? Nommez-le à votre fils.
Je prétends bien vous dire le sujet de mes larmes ; votre père et votre mère ne sont pas les maîtres. Allez manger. (Quand il s’en va, il dit :) Ah ! je n’en puis plus. (Puis il chante et soupire ; son fils l'entend, et revient.)
Mon père, quelqu’un vous a-t-il offensé ? J’en suis en peine ; si personne ne vous a choqué, d’où vient que vous êtes si triste, et que vous ne me parlez pas comme à l’ordinaire ?
Mon fils, demeurez ici à étudier, je m’en vais dans l’appartement de derrière, je n’y demeurerai pas longtemps. (Il laisse comme par oubli son rouleau.)
Mon père a oublié ce rouleau de papier : serait-ce quelques dépêches ? Ouvrons, et voyons. Oh ! ce sont des peintures. Voici qui est extraordinaire : cet habillé de rouge excite un gros chien contre cet habillé