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Page:Duboscq - Présence de l'Asie.djvu/55

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des œuvres d’art extrême-orientales n’est, le plus souvent, chez les Occidentaux, qu’une fantaisie d’amateur pour des conceptions ou des formes nouvelles. L’on comprend que dans ces conditions, l’influence de cet art sur nos peintres ou notre grand public soit, malgré tout, minime. La présence de l’Asie n’ouvre guère de perspectives nouvelles à l’art d’Occident, quoi qu’on puisse en penser tout d’abord.

L’examen que nous pourrions faire des autres arts que ceux dont nous avons parlé nous conduirait à la même conclusion. Il serait, du reste, inconcevable qu’il en fût autrement dès l’instant où nous refusons toute possibilité de fusion à l’Orient et à l’Occident, l’art étant l’expression la plus subtile en même temps que la plus vraie des peuples et du fonds des civilisations.