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Page:Duclos - Acajou et Zirphile, 1744.djvu/13

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c’étoit un lieu commun, trop usé, inventé par la paresse, adopté par l’ignorance, & qui n’ajoute rien à l’esprit.

La Géométrie qui a succédé à l’Érudition, commence à passer de mode. On sait à présent qu’on peut être aussi sot en résolvant un problême, qu’en restituant un passage. Tout est compatible avec l’esprit, & rien ne le donne.

Pour le Bel esprit, si envié, si décrié & si recherché, il est presqu’aussi ridicule d’y prétendre, que difficile d’y atteindre.

On méprise l’Érudit, le Géometre ennuye, le Bel esprit est siflé, comment faire ?