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Page:Duclos - Acajou et Zirphile, 1744.djvu/40

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faisoit quelquefois une assez sote figure, comme il est aisé de le voir dans l’Estampe.

Harpagine qui connoissoit le mal d’Acajou, se flattoit d’en être bien-tôt le remède ; mais elle voyoit avec chagrin que toutes les caresses qu’elle vouloit lui faire ne faisoient que le revolter & lui donner de l’humeur. Les caresses offertes réussissent rarement, & il est encore plus rare qu’on les offre, quand elles méritent d’être recherchées.

Harpagine étoit au désespoir. Le conseil des Fées avoit prononcé que le Prince ne resteroit entre ses mains que jusqu’à l’âge de dix-sept ans, après quoi elle n’auroit aucun pouvoir sur lui.

Le roi des Acajous & celui de Minutie