Aller au contenu

Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/123

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 119 )

— Georgette, lui dit la pauvre veuve, approche-toi, viens saluer madame ; c’est elle dont notre père fit hier l’heureuse rencontre, et dont il nous vantait la bonté, en nous disant qu’elle égalait celle de son général. — Georgette salua respectueusement la marquise. — À présent, ajouta Claudine, va traire notre vache ; j’espère, dit-elle, que Madame voudra bien accepter un verre de lait chaud, que je puis lui offrir, grâces aux bienfaits de M. de Lamerville. Ah ! quel homme que ce M. de Lamerville ! généreux, sensible et brave ; toute l’armée, dit-on, répète à l’envi ses louanges. Avec quelle ferveur je prie le ciel qu’il bénisse le protecteur de mon vieux père !