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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/164

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me suis rendu coupable envers vous ? — Vous ne sauriez en avoir aucun. — Je vous ai trompée. — L’univers me le dirait, que je ne le croirais pas. — Je vous ai trompée, je vous l’atteste. — Vous vous calomniez. — Je parle vrai ; je ne fus pas votre ami. — Et que fûtes-vous donc ? demanda-t-elle en rougissant. — Votre amant : oui, votre amant le plus passionné ; je ne saurais avoir plus long-temps la force de vous le taire. Florestine, acceptez ma main, ou je meurs à vos genoux. — Qui pourrais-je aimer plus que Léon, prononça l’enchanteresse avec un accent d’une douceur inexprimable ? Qui pourrait me rendre aussi heureuse ? Ma mère, continua-t-elle, em-