Aller au contenu

Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/168

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 164 )

trouvés à la fête, terminaient ce singulier écrit ; je n’en pris cependant aucun ombrage : elle est sûre de moi, pensai-je, je suis sûr d’elle, dois-je être jaloux de ses plaisirs ?

J’achetai des diamans et des étoffes superbes pour Florestine, et me préparais à l’aller rejoindre, quand je reçus une lettre dans laquelle elle me mandait qu’il était survenu un obstacle à notre union ; elle finissait en m’assurant de ses regrets et de son invariable amitié. Cette lettre, à laquelle je ne comprenais rien, me plongea dans un chagrin extrême ; je partis, sur-le-champ, pour en aller chercher l’explication à Strasbourg.

Je courus la poste jour et nuit,