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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/185

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Florestine, de ne plus intéresser celle qui m’avait été si chère, sous le double rapport de l’amour et de l’amitié. Je me répétais sans cesse avec amertume : Je suis devenu un étranger pour elle ! Je fis connaissance de plusieurs femmes charmantes ; j’inspirai, sans y songer, une vive passion à l’une d’elles ; je désirai d’y répondre, je crus un jour y être parvenu, mais je me dis : Je deviendrais, dans l’avenir, un étranger pour elle ! et je ne l’aimai pas.

Le poids d’une indifférence dont j’avais inutilement tenté de sortir, altéra de nouveau ma santé. Les plaisirs de Paris n’ayant plus d’attraits pour moi, je vins chercher ceux de la campagne. Ils me paraissent aussi insipides