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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/198

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rable. Une trève venait d’être conclue ; M. de Lamerville en profiterait sans doute pour quitter l’armée ; il devait avoir le désir de connaître la femme que son oncle avait jugée digne de lui ; peut-être viendrait-il la surprendre. Bercée de cette aimable illusion, elle passait ses journées à l’attendre : elle ne sortait plus de l’enceinte de son parc, ne voulant pas retarder d’un moment le bonheur qu’elle comptait goûter dans sa première entrevue avec celui qu’elle aimait déjà plus qu’elle-même.

Un matin qu’en déjeûnant avec Mr. D., elle déployait une gaîté qui ne lui était pas ordinaire, on apporta à ce dernier une lettre de Strasbourg : — Est-ce