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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/46

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Le comte attendri l’embrassa de nouveau en lui disant : « Ne t’afflige pas, ma fille, nous nous reverrons bientôt ; ta mère et moi, nous irons te rejoindre dans une semaine. »

— Ah ! mon père, qu’une semaine est longue, écoulée loin de vous ! et pour la première fois Anaïs songea qu’un seul moment suffit pour amener un grand malheur.

Son arrivée à Paris précéda d’environ deux heures celle de M. de Simiane ; il la remercia de sa complaisance, et lui fit quelques excuses de n’être pas allé la chercher chez M. de Crécy, en lui expliquant les motifs qui l’en avait empêché. Il resta avec elle tout ce jour, l’entretint avec