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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/67

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avait aimés si chèrement ; ses nuits, à rêver à eux ; quelquefois un doux mensonge lui rendait leur présence. Ô ! combien alors son réveil était cruel !

Sa santé déclinait visiblement ; M. de Simiane ne s’en apercevait pas, ou s’en inquiétait peu. L’ambition et l’amour du plaisir le retenaient toujours hors de chez lui ; il n’était occupé que du soin de faire sa cour à son roi, et à une grande dame dont il se croyait le seul amant favorisé, et pour laquelle il dépensait en fêtes, au-delà de ses revenus.

La fidelle Rosine, alarmée de la situation de sa maîtresse, la conjura, mais sans succès, de songer à sa conservation. On ne prend que bien peu d’intérêt à